Après avoir quitté l'hôpital, je me rendit à ma chambre. Heureusement, je n'avais croisé personne qui aurait put me questionner sur ma démarche bizarre. Et dire qu'il y a pas si longtemps je critiquais tous ces peoples qui couchaient avec tout le monde...je ne vallais pas mieux.
J'avais une boule dans la gorge, je voulais craquer, me réfugier dans les bras de n'importe quel proche. J'avais besoin de parler à quelqu'un, mais j'étais tout seul enfin...façon de parler...
Voilà un moment que j'attendais d'être un peu tranquile, depuis que j'étais arrivé à l'hôtel à vrai dire. Personne ne me manquait, même pas Ruki, je pensais à lui, mais je ne réclamais pas sa présence, préférant rester seul avec moi-même, j'en avais besoin.
J'ota mes chaussures et me déshabilla pour ne garder que mon caleçon. Je m'affala sur le canapé, trop fatigué pour atteindre le lit. J'alluma le grand écran installé en face de moi, comme il s'agissait d'infos peoples je l'éteigna aussitôt. J'étais trop sur les nerfs pour regarder ce genre de choses. Je soupira. J'étais exténué et pourtant, je n'arrivais pas à fermer l'oeil. Ce qu'il venait de se passer avec Toshiya était hors de mon contrôle. Je n'arrivais pas à penser à autre chose...quel calvaire...C'est à ce moment que j'aurais aimé jouer la rock star capricieuse et tout casser, mais je réussit à contenir cette envie bien profondément, pour me laisser aller à penser à des bons moments que j'avais passé.
J'empoigna mon portable, je voulais appeler Kai et lui parler...il était le seul membre du groupe auquel je me confiais assez facilement, ça m'aurait fait du bien qu'il soit là. Je voulais lui téléphoner, j'hésita et reposa mon téléphone sur la table basse.
Ne pouvant rester en place, j'alla chercher ma basse que je me mit à bichoner tout en fredonnant l'air de D.L.N...cette chanson me rendait horriblement mélancholique et pourtant je l'adorais.
Ne rien entendre, ça fesait du bien...enfin mon esprit s'était un peu vidé et je commençais à me sentir mieux et plus détendu. L'envie de frapper dans quelquechose m'avait enfin quittée.